Album en ligne, à partir de la photo n°369
Nous partons de Chiang Mai avec le train de jour, un voyage de plus de 12h de train jusqu'à Bangkok. D'où l'arrêt à Lop Buri pour couper le trajet. L'idéal était de prendre le train de nuit, mais il aurait fallu le réserver très longtemps à l'avance (1 mois peut être plus) car très chargé avec la fin d'année. Pour aider, le site internet de la compagnie de train ne fonctionne plus et il est donc impossible d'acheter un ticket en ligne.
Nous avons voyagé en 2nd classe, équivalent à un train Corail, mais avec plus de place. En Thaïlande, la ponctualité est une vague notion venant de ses fous d'occidentaux stressés! Nous avons pris du retard dès le début, pourtant en partant à l'heure. Au bout d'une demi-heure de trajet, le train s’arrête 30min dans une petite gare non prévue. Changement de chauffeur, on voit passer un mécano avec des outils.... D'ailleurs; notre chauffeur n'est pas ce qu'il y a de plus pressé et descend pour prendre en photo le cactus de la gare
Gare suivante, idem, arrêt de 30min. Jusqu’à avoir une bonne grosse heure de retard, ce qui est mieux ainsi. On continuera ainsi de changer de conducteurs sur le trajet, au moins 4 fois. Voila les voyages en train en Thaïlande. Mais avec seulement 1h30 de retard, nous nous estimons très chanceux, car il y a sûrement moyen de prendre 30 min de retard toutes les heures pendant 10h.
Le lendemain en repartant de Lop Buri vers Bangkok, il y avait juste 20 min de retard, mais le voyage fut plus mouvementé, la voie ferrée étant en muavais état et ce train allant surement trop vite.
A comparer avec le bus, c'est quand même plus confortable, même si ça ne va pas plus vite (10h pour 600km et oui!). On sert des collations et un déjeuner à bord, comme dans un avion. (C'est d'ailleurs encore plus mauvais). Mais on a surtout l'occasion de mieux voir les paysages de la campagne, les montagnes baignées dans la brume, les fermes et les rizières (désolés, photos pas très nettes avec la vitre)
Les rizières. Même si on est en période sèche, ça reste humide! Les montagnes toutes recouvertes de forêts en fond.
Petite ville du centre de la Thailande connue pour ses temples mais surtout pour ses troupes de singes qui envahissent le centre. On y est d'ailleurs venu pour voir les singes.... et nous n'avons pas été déçus!
En fait, il faudrait plutôt dire que Lop Buri est infestée de singes tellement il y en a dans le centre autour du monument Prang Sam Yot. Les macaques sont partout: on en trouve sur les trottoirs, les fils électriques, sur les rebords de fenêtre, à traverser les routes, sur le panneaux, les arbres, les temples... partout!
Le monument du Prang Sam Yot
Monument le plus célèbre de Lop Buri, rempli de singes
Le must est le San Phra Yot, juste à côté du monument, des montagnes de fruits sont données aux singes. Nous avons vu plusieurs explications à ce geste:
- les nourrir ici permet d'éviter que les singes soient affamés et saccagent les restaurants et boutiques
- certains pensent qu'ils sont les descendants du dieu indou Kâla et que les blesser garantit un mauvais karma.
En tout cas, les singes sont heureux ici et ne risquent pas de mourir de faim, jugez par vous-même:
Et ils en rajoutent encore:
Le clou du spectacle arrive quand l'équipe qui doit gérer le parc leur donne un sac entier de petites bouteilles de lait dont ils raffolent (juste après le rajout de fruits)
On s'est bien amusé à regarder ce spectacle surprenant pour des occidentaux. Par contre, une fois en route dans le train, on ne peut s’empêcher d’être gêné par une telle orgie et gaspillage alors que beaucoup de gens vivent dans des bidonvilles.
Quelques petites photos sur la route du train vers Bangkok.
Un truc bien en Thailande, c'est que si vous avez besoin d'aller de l'autre côté des voies ferrées, pas de détour, vous traversez la gare à pieds!
Un des gros chantier de la région, la construction d'une ligne de train à grande vitesse aérienne (sur pont) depuis Bangkok vers le nord.
Comme les terrains sont souvent gorgés d'eau, des pieux en béton sont battus dans le sol pour les fondations
La base vie et le camp des ouvriers
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